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Abner Vinicius, l’éclosion d’un nouveau virtuose du ballon rond

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Au cours du mercato estival, l’Olympique Lyonnais a recruté un jeune talent brésilien Abner Vinicius. Arrivé au club contre la somme de 8 millions d’euros en provenance du Betis Séville dans le championnat espagnol, le latéral gauche s’est parfaitement adapté à sa nouvelle vie. Une nouvelle vie qu’il ne regrette absolument pas.

 

Dans quelques heures Abner Vinicius s’apprête à découvrir son premier derby. Un match particulier entre deux rivaux et même si le Sud-Américain ne devrait pas débuter cette partie, il est conscient de l’importance de ce match. Au cours d’un entretien accordé à nos confrères de ‘l’Equipe’, le joueur de 24 ans s’est confié et il est très heureux de pouvoir porter le maillot rhodanien. « J’ai été bien accueilli par le staff et les joueurs. Je n’ai pas trop senti le poids du changement. Niveau foot, c’est aussi technique qu’en Espagne, mais c’est plus physique. Le groupe est de qualité et c’est agréable de s’entraîner avec de tels joueurs. » Explique-t-il. Malgré une situation sportive difficile à Lyon, il n’a jamais douté. « Même si l’OL était mal classé, ça ne me faisait pas peur. C’est un club qui a toujours eu les faveurs des Brésiliens. Il existe une connexion qui date des années Juninho. Je compte bien poursuivre cette tradition. Quand j’ai signé, Bruno Guimaraes m’a dit que j’allais être heureux à Lyon, car il y a de belles personnes dans ce club. »

Natif de Présidente Prudente près de Sao paulo, Abner est très reconaissant envers l’OL qui lui a offert une opportunité en or de devenir international. Une semaine qu’il n’oubliera jamais avec en prime son premier but sous la tunique lyonnaise. « C’était une semaine de rêve ! Pas seulement pour moi, mais aussi pour ceux qui m’accompagnent. C’est la récompense d’années de travail. C’est grâce à Lyon que tout cela s’est produit. Depuis que j’ai signé, je m’applique à bien faire les choses et tout se déroule parfaitement. C’est comme si l’OL me portait bonheur. »

Poursuit le jeune garçon focalisé à fond sur sa carrière et bien loin des réseaux socieux et du tapage médiatique. « Je suis réservé avec les gens que je ne connais pas. Parfois, je ne veux pas déranger ni envahir l’espace de l’autre, alors je reste à ma place. Mais dans une ambiance de vestiaire, où il faut créer des liens, je ne m’en sors pas si mal. Je dis souvent que le travail et les actes parlent plus que les mots ! Je suis arrivé là en restant moi-même, donc ça prouve que je n’ai pas eu besoin de me vendre pour aller loin. Je préfère rester inactif (sur les réseaux). De toute façon, les seules opinions qui m’intéressent sont celles de mes proches… »

 

Un héritage laissé par son frère parti trop tôt

 

Auteur de 2 buts en 9 matchs toutes compétitions confondues depuis le début de la saison, le numéro 16 des Gones a vécu une enfance particulière. S’il tient à être reconnaissant envers ses parents qui ont toujours été présents, il est marqué par l’histoire tragique de son frère disparu cancer des intestins) Wesley il y a quelques années. « On n’avait pas les meilleures conditions, mais on n’a jamais manqué de rien. Ma maman était une guerrière, mais mes modèles ont été mon père, ambulancier, et mes deux grands frères, Jean et Wesley. Ce sont mes trois exemples. Ils m’ont inspiré dans la vie et dans le foot. Mon frère a vécu sur cette terre, et même si sa vie a été courte, il a laissé son héritage.

C’était mon modèle, un être très cher. Avant qu’il ne décède, il m’a dit que j’incarnais le rêve de toute la famille. C’étaient ses derniers mots. Ça m’a donné une force incroyable. J’ai retenu une leçon de ce drame : il faut donner de la valeur à la vie et aux gens qu’on aime. Après ça, je me suis rapproché encore plus de ma famille. » S’exclame l’ancien sévillan.

 

Abner milite pour les venues de Luiz Henrique et Igor Jesus à l’OL

 

Au cours de cette interview, l’ancien pensionnaire de l’Atletico Paranaense a également eu le droit à sa question mercato et les rumeurs avec les deux Brésiliens Luiz Henrique et Igor Jesus qu’il a connu lors du rassemblement en équipe nationale. « On fait partie de la même famille, donc on échange, on est curieux de savoir comment ça se passe, comment sont les structures, etc. Ils se sont informés sur le quotidien à Lyon, si un jour la perspective se présente à eux. Après, ils peuvent toujours en parler à Adryelson (prêté par l’OL à Botafogo). Il est bien placé aussi pour décrire comment fonctionne ce club. » A révélé le néo-lyonnais qui retrouvera le Seleçao dans la semaine juste après le derby du soir face aux verts…

 

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