Ce jeudi, l’OL retrouve son public pour le match de la 3e journée d’Europa League. Les Gones reçoivent les Turcs du Besiktas Istanbul et ce mercredi Pierre Sage et Saïd Benrahma se sont présentés en conférence de presse pour répondre aux interrogations des médias.
Besiktas une équipe toujours dangereuse ?
« Les deux équipes se ressemblent beaucoup, notamment dans leur manière d’attaquer. Je pense que tout se jouera dans le rapport de force. Si nous attaquons davantage que notre adversaire, ils auront moins d’opportunités et moins le ballon. »
L’objectif est-il de poursuivre sur votre série de victoires ?
« L’intention principale est de ne pas considérer l’équipe comme un groupe de 11 joueurs, mais de la percevoir comme un ensemble avec un maximum de joueurs. Idéalement, il faudrait avoir l’impression que c’est toujours la même équipe qui joue, même si les joueurs changent. J’essaie de faire en sorte que les principes de jeu collectif restent stables d’un match à l’autre. Je veille également à valoriser les états de forme des joueurs. Cela crée un contexte avec ses avantages et ses inquiétudes. Nous bâtissons une équipe pour atteindre des objectifs, et nous espérons que cette série de victoires nous permettra de les atteindre. Nous avons la volonté de continuer à bien jouer, voire à jouer encore mieux, afin d’avoir de bons arguments pour nos prochains matchs. »
« Ce sont des chiffres qu’il faut comparer avec des effectifs différents. Ils sont difficiles à interpréter. Nous voulons simplement améliorer ces statistiques sans nous en soucier excessivement ; elles parleront d’elles-mêmes plus tard. Je ne cherche pas à marquer l’histoire par des chiffres, je me concentre sur ce que je fais au quotidien. C’est à la fin des compétitions que nous ferons les comptes. »
Quelle est votre stratégie pour la qualification ?
« En ayant remporté nos deux premiers matchs, nous espérons enchaîner avec une troisième victoire. Nous n’avons pas vraiment de schéma défini avec cette nouvelle formule, mais nous savons qu’en gagnant demain, nous nous donnerons un maximum de chances. C’est ainsi que nous raisonnons. »
Quels sont les motifs de satisfaction ?
« L’expression des principes définis en début de saison : le pressing, la bonne relance du ballon et la capacité à attaquer l’adversaire dans son dos. Nous souhaitons que cela s’intensifie et puisse s’adapter à différents contextes de jeu. À partir du moment où nos principes s’expriment quel que soit le contexte du match, nous pourrons considérer qu’un style de jeu est installé. »
Le jeu long de Lucas Perri est-il un avantage pour votre équipe ?
« Je pense que nous avons enfin vu en compétition la première illustration de ce que cela peut nous apporter. Lorsque nos adversaires étudieront nos matchs, ils devront peut-être tenir compte de cet atout supplémentaire. »
Wilfried Zaha va-t-il jouer ? Qui sont les absents
« Il est arrivé progressivement au club, mais il est prêt à jouer. Il y a de fortes chances que vous le voyiez demain. Mahamadou Diawara est le seul joueur indisponible. »
Au tour de Saïd Benrahma
Un mot sur la situation positive du club
« En ce moment, tout se passe bien. L’équipe tourne, le coach fait jouer tout le monde, ça fonctionne, et l’Europe, c’est toujours bien. Rien n’a vraiment changé, c’est juste qu’on était dans une mauvaise passe, et on a su redresser la situation. Ça a duré deux ou trois matchs, puis on s’est remis au travail, et maintenant tout va bien. Il faut continuer sur cette lancée. Peut-être que nous mettons plus d’intensité maintenant, c’est un travail collectif. Tout le monde presse, une vraie équipe s’est formée, un esprit s’est créé, et tout le monde joue vers l’avant. »
Comment abordez-vous le match et la densité du calendrier ?
« On n’en parle pas souvent, mais quand tu entends « OL », tu sais que c’est l’Europe. C’est un club fait pour jouer l’Europe, c’est un grand club. Je n’ai pas encore connu un stade plein en Europe avec l’OL, mais tu sens que c’est un club fait pour ces grandes compétitions. C’est génial de jouer tous les trois jours, franchement. Quand tu aimes le football, c’est quelque chose de bien. On travaille, on prend chaque match comme il vient, et on est contents. Quand c’est l’Europe, tu as envie de jouer tous les deux jours s’il le faut. Quand tu ne joues pas beaucoup, ça compense. Si tu commences, tu dois être à 100 %, et si tu es remplaçant, pareil. Cette concurrence te pousse à te surpasser. Elle est très saine. Que le meilleur joue, c’est aussi simple que ça. C’est le football. Sans concurrence, c’est bien, mais tu n’as pas ce petit truc qui te pousse à aller au-delà de tes limites. »
Un mot sur Besiktas
« C’est quand même un grand club, ils sont deuxièmes en Turquie. C’est une très bonne équipe, donc évidemment c’est un gros match. Il faut savoir répondre présent dans les grands matchs. Mais chaque match est un gros match, ce n’est jamais facile à ce niveau. »
La concurrence est-elle saine ?
« Bien sûr, cette concurrence nous tire vers le haut, et tant mieux. Après, c’est le terrain qui parle. Quand tu réponds présent sur le terrain, c’est ce qui compte le plus. À l’entraînement, il y a de l’intensité, et tout le monde se donne à fond. Quand tu fais partie d’un grand club ambitieux, tu dois avoir un groupe comme celui-là. Il faut continuer dans cette direction et garder cet excellent état d’esprit. »
Quelles sont vos impressions concernant Malick Fofana ?
« C’est un jeune joueur incroyable, respectueux, super talentueux. Ça fait plaisir de le voir exploser et montrer ses qualités. Je lui parle beaucoup, je l’encourage. Il est impressionnant dans tous les aspects. »
